Quand les fintechs et la réglementation européenne se mettent d’accord, ça donne un nouveau service pour le consommateur. Une véritable avancée dans la gestion des comptes bancaires, qui a de quoi effrayer les banques traditionnelles.
Centraliser la gestion de ses différents comptes bancaires et tout gérer depuis une application sur son téléphone. C’est désormais possible grâce à des start-up portant le nom barbare d’agrégateurs bancaires.
Un fonctionnement simple
Les plateformes n’en finissent plus de bouleverser la vie de consommateurs ! Après le boom des plateformes
de crowdfunding, voici venue l’heure des plateformes qui rassemblent tous les comptes bancaires.
Le but : avoir au même endroit et en un coup d’œil une vue d’ensemble de ses économies, même si
celles-ci sont réparties au sein de plusieurs banques.
Parmi les acteurs, on compte déjà plusieurs français. Les leaders sont Bankin et Linxo. Les
plus grandes enseignes n’ont pas non plus tardé à voir le potentiel de ces services, et Boursorama a ainsi racheté
Fiduceo.
Les agrégateurs vont également plus loin en développant des options d’aide à la gestion du budget. Histoire de
ne plus se retrouver à découvert sur un compte alors que l’on a de l’argent qui dort dans une autre banque.
Pour l’instant, l’utilisation des agrégateurs suscite encore quelques réticences, car il faut fournir les codes
d’accès à son service de banque en ligne. Ce type de service a toutefois réussi à séduire déjà deux millions
d’utilisateurs. Et ils devraient être encore plus nombreux à partir de 2018, puisque la réglementation
va encadrer ce système et apporter ainsi plus de sécurité à l’utilisateur.
Objectif sécurité
La directive européenne DSP2 va faciliter la vie des agrégateurs bancaires, puisque le consommateur ne devrait
plus être obligé de donner ses codes d’accès à sa banque en ligne pour accéder aux services proposés. Mais son
objectif est aussi et surtout d’encadrer cette toute jeune activité d’agrégateur bancaire, afin de protéger les
données du consommateur.
Ainsi, comme cela a auparavant été fait pour les plateformes de prêt et financement sur le net, les agrégateurs
vont devoir obtenir un agrément, celui de prestataire de services d’accès aux comptes. Cela devrait être
applicable à partir de janvier 2018…
Linxo, l’une de ses plateformes, vous présente en image le concept.
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